lundi 13 juin 2011

Voyage de rêve au pays des moaïs

Ce moaï est le seul à avoir conservé
ses grands yeux en nacre.
L'île de Pâques ! Qui n'en a pas rêvé ? Situé en plein milieu de l'océan Pacifique, ce petit bout de terre - l'un des plus isolés du globe - exerce un incroyable pouvoir d'attraction sur les voyageurs du monde entier, nous compris. Et comme on ne passait pas loin, on ne s'est pas fait prier et on est partis à la recherche des moaïs. Au final, on a découvert bien plus que ces statues mythiques...

L'accueil polynésien : colliers de
fleurs en guise de bienvenue. Iorana !
L'atterrissage sur Rapa Nui - le nom polynésien de l'île de Pâques - se fait en douceur. On a réservé notre place au camping Mihinoa, le meilleur endroit pour loger pas cher sur l'île. Mais ce n'est pas parce que c'est bon marché que l'accueil se fait au rabais. On vient nous chercher en pick-up à l'aéroport, gratuitement. Noms écrits en grosses lettres sur une pancarte et colliers de fleurs de bienvenue, le tout avec le sourire. On est tout de suite sous le charme...

Notre petite maison pour
quelques jours...
Le camping est vraiment superbe. Situé à une dizaine de minutes de marche du "centre" de Hanga Roa, le seul village de l'île de Pâques, il est posé à 20 mètres à peine de la mer. Pour un peu plus de dix francs par jour, on peut dormir paisiblement, le sommeil bercé par les vagues, et se réveiller de la plus belle des manières, face à l'océan Pacifique. Franchement, que demander de plus ?

Vue spectaculaire sur le Rano Kau,
fortement érodé par l'océan.
Rapa Nui est une île volcanique de forme triangulaire et comporte trois grands volcans - un dans chaque coin - et de nombreux autres plus petits. C'est sur le Rano Kau, qui domine la pointe sud-ouest de l'île, que l'on se dirige en premier. Après une bonne petite marche et un peu plus de 300 mètres de dénivelé, on atteint la crête du volcan. La récompense : une vue splendide sur le lac de cratère.

Un homme-oiseau gravé
dans la pierre volcanique.
On poursuit l'ascension pour atteindre le sommet, où se trouve le site d'Orongo, un ancien village cérémoniel reconstitué. Sur le chemin, on en profite pour cueillir quelques goyaves, une récolte bienvenue étant donné le prix des produits frais sur Rapa Nui. A Orongo, à côté des paysages magnifiques que l'on peut admirer, on découvre de nombreux pétroglyphes et on en apprend davantage sur l'histoire et la culture du peuple rapa nui, en particulier sur le culte de l'homme-oiseau.

Belles couleurs matinales
sur les géants de pierre.
Notre deuxième journée d'excursion nous emmène une nouvelle fois à travers les incroyables paysages de l'île de Pâques. On loue une voiture tout-terrain avec un couple de Français rencontrés au camping et on s'en va de bon matin en direction de Ahu Tongariki, la plus grande plateforme cérémonielle de l'île avec pas moins de 15 moaïs qui trônent fièrement les uns à côté des autres. On arrive sur place pour le lever de soleil. Un spectacle impressionnant, magique !

La plupart des moaïs de l'île
se trouvent au Rano Raraku.
La suite est du même acabit. On se rend tout d'abord au Rano Raraku, un petit volcan dont les flancs servaient de carrière pour la construction de quasiment tous les moaïs de l'île (900 en tout). L'endroit est superbe. On y trouve plusieurs centaines de moaïs, certains debout, d'autres couchés, certains terminés, d'autres abandonnés alors qu'ils étaient en train d'être taillés. Flâner entre ces statues, cheminer sur les bords du lac de cratère. Un vrai bonheur !

Y'a pas que des moaïs ici, y'a aussi
des plages plutôt sympa !
On retourne au village pour manger puis on traverse à nouveau l'île dans notre 4x4 afin de nous rendre au volcan Poike. Une petite randonnée sur le deuxième plus haut sommet de Rapa Nui, l'occasion pour nous de profiter d'une magnifique vue sur les vertes prairies déboisées de l'île. La suite, c'est détente sur la plage. Nos amis français, en mal de baignade, filent dans l'océan Pacifique, tandis qu'on se contente de tremper nos pieds avant de nous délasser sur le sable fin.

Ahu Akivi se trouve sur le Maunga
Terevaka, le plus haut volcan de l'île.
Après une journée de repos bien mérité, on décide de partir à l'exploration de l'île de Pâques à vélo. Le début, le long de la côte ouest, est facile. Le panorama est sublime. Puis les choses se compliquent. Le chemin en pierres commence à monter. Sous un soleil de plomb, on sue à grosses gouttes. Heureusement, on arrive à Ahu Akivi, la deuxième plus grande plateforme cérémonielle de l'île. Sept moaïs grandioses tournés vers l'océan, une particularité de cet ahu. Sept statues parfaitement alignées de façon à ce qu'elles fassent face au coucher du soleil lors des équinoxes de printemps et d'automne.

Hop Suisse, hop Suisse !
Ce petit intermède terminé, on enfourche à nouveau nos vélos. Une longue montée, encore, puis une jolie descente, un peu trop courte à notre goût, qui nous conduit sur la côte est. Une route en terre longe l'océan sur quelques kilomètres. On admire les vagues qui viennent se briser sur les rochers et les chevaux sauvages qui se baladent en troupeaux le long des falaises, puis on rentre à Hanga Roa, fatigués mais comblés.

Au revoir Rapa Nui,
joli petit coin de paradis !
Le lendemain, c'est malheureusement déjà l'heure de quitter l'île de Pâques. Les propriétaires du camping nous conduisent à l'aéroport et nous souhaitent un bon vol. Comble de gentillesse, ils nous offrent un collier avec un pendentif en forme de moaï. On embarque le sourire aux lèvres et des souvenirs plein la tête : Rapa Nui a perdu un peu de son mystère, mais nous a marqués à jamais...

Sid & Did

1 commentaire:

  1. de belles plages...et pas seulement son mètre carré comme sur la côte d'azur... un p'tit clin d'oeil à vous deux pour ces délicieuses vues.bisous bisous. servais.

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