mardi 28 juin 2011

De retour sur les bancs de l'école

Sid toute contente
de retourner à l'école...
Voyager en Amérique du Sud sans parler espagnol, c'est à coup sûr passer à côté d'une des facettes les plus importantes de ce continent : la rencontre avec la population locale. En effet, les gens sont en général très aimables et ouverts aux étrangers, mais peu connaissent une autre langue que la leur. Arrivés à Quito, on se met donc immédiatement à la recherche d'une école pour apprendre les bases de la langue de Cervantès. On décide de réserver deux semaines de cours à l'Instituto Superior de Español. Chronique en cinq points.

1) L'ECOLE ET LES COURS

Quito, notre ville d'adoption,
nichée à 2850 mètres d'altitude.
La première semaine est intensive : quatre heures en tête-à-tête avec le prof le matin puis trois heures en "groupe" - un prof pour nous deux - l'après-midi. La deuxième semaine est un peu plus light puisqu'on abandonne les cours de l'après-midi. Au final, le résultat est plutôt concluant. On a atterri en Amérique du Sud avec un vocabulaire ultra-basique - hola, qué tal, ... - et on termine nos classes avec de bonnes bases d'espagnol, largement suffisantes pour tenir une discussion simple. Et on compte bien améliorer tout ça en pratiquant par la suite.

2) LES EXCURSIONS

Après une semaine de cours, l'école organise une petite virée à Mindo, un parc national situé à deux petites heures de Quito. On part avec cinq autres étudiants pour un week-end bien cool. Randonnée dans la cloud forest, baignade dans les eaux fraîches d'une rivière, visite d'une ferme à papillons et canopy. Sans oublier les bonnes bouffes à l'hostal et les soirées bières devant nos cabanas... ¡ Qué chevere !

Fin prêts pour le canopy !

Did exécutant la célèbre figure du mariposa.

Sid rigole bien sous les eaux fraîches !

Ces chrysalides se transforment en superbes papillons.

Le deuxième week-end est plus reposant. Avec plusieurs autres camarades d'école, on se rend aux thermes de Papallacta, les plus grands bains thermaux d'Equateur. Une quinzaine de bassins à différentes températures - de très très chaud à carrément glacial - nichés au creux des montagnes, à 3300 mètres d'altitude. Un vrai décor de carte postale pour une petite journée de détente fort sympathique.

La fine équipe !

L'un des nombreux bassins des thermes de Papallacta.

3) L'AMBIANCE

A l'école, tout est fait pour que l'on se sente bien. Chaque matin, à la pause, c'est café et croissant pour tout le monde. Une bonne occasion de faire des connaissances. Mais c'est bien en dehors des cours que l'on a le plus sympathisé. Cours de salsa, délicieux almuerzos au resto colombien, apéros à la Pilsener qui se prolongent, soirées karaoké. Sans oublier, bien entendu, les excursions de fin de semaine.

Le jeudi, c'est repas à l'école. Ce jour-là, burritos !

Avec Mario, l'homme à tout faire de l'école.

Vous ne rêvez pas : c'est bien Did en flagrant délit de karaoké.

Un petit cuba libre ? (Et un petit coup de soleil !)

4) LA FAMILLE D'ACCUEIL

On ne pouvait pas terminer ce récit sans parler de notre famille d'accueil, le point noir de notre séjour à Quito. Nos hôtes : une femme et ses deux enfants de 25 et 23 ans, qui vivent éloignés de leur mari/père, médecin à Guayaquil, la grande ville de la Costa. Alors que vivre avec une famille équatorienne devrait être l'occasion de pratiquer notre espagnol, on aura à peine pu converser avec ces gens toujours absents.

Notre departamento durant deux semaines.

Dans la cuisine après le repas. Seuls, évidemment...

La mère d'abord. Une femme un peu trop penchée vers la religion pour avoir le temps de s'occuper de nous. Elle prépare à manger et s'en va, nous laissant le soin de réchauffer notre repas dans le micro-ondes. Pour encaisser son chèque, en revanche, elle est toujours présente ! Le premier fils ensuite. Une vraie furie qui rentre tous les soirs à 23h30 et qui nous propose mille activités - karaoké, football, ciné, cours de cuisine, etc. Seul souci : il oublie chaque rendez-vous qu'il nous donne. Il n'en reste pas moins le plus sympa des trois et le seul avec qui on a pu discuter un peu. Quant au deuxième fils, merveilleusement antipathique, on ne l'a presque pas entendu...

Notre maman d'accueil à notre départ. ¡ Qué pena !

Jose, le fils sympa - mais un peu bizarre - de la famille.

5) EPILOGUE

Bref, malgré nos déboires avec notre famille d'accueil, on est fiers de nous. Au final, après deux semaines de cours, on a pas mal progressé et on s'est bien amusés. Reste maintenant à mettre nos nouvelles compétences en pratique lors de la suite de nos aventures en Amérique du Sud. Entonces, ahorita tenemos que hablar en español. Dos cervezitas por favor. ¡ Arriba, abajo, al centro y adentro ! ¡ Salud !

Sid & Did

3 commentaires:

  1. Hey, ca fait plaisir de voir que tout va bien pour vous. J'espère que vous allez bien profiter de vos connaissances.

    Will

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  2. Félicitations... j'ai toujours rêvé d'aller apprendre l'espagnol "on spot"... on ne sait jamais, je choisirai peut-être Barcelona plutôt que Quito!!! Bonne suite de voyage, ici les vacances arrivent, youpie!! Des becs!
    Virginie

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  3. PLEINS DE BéSITOS
    BRAVO POUR LE PROGRèS OPTIMAL
    DE VOS COURS D'ESPAGNOL.
    C'éTAIT UNE BONNE IDéE DE RETOURNER
    SUR LES BANCS D'éCOLE...VOTRE BLOG
    EST TRèS PASSIONNANT MERCI ET GROS
    BESITOS.

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