Les spectaculaires chutes d'Iguazú

Les chutes d'Iguazú,
une merveille de la nature..

Buenos Aires - Puerto Iguazú : 1300 kilomètres et 19 heures de bus. Qu'à cela ne tienne ! Comme on est à la bourre à la fin de notre tour du monde, on enchaîne avec la visite des chutes d'Iguazú dès notre arrivée à destination, vers 10h30 du matin. On dépose rapidement nos sacs à l'hostel et on retrouve Noé, un ami neuchâtelois qui commence un périple de plusieurs mois en Amérique latine et avec qui on a prévu de visiter les cataractes. Ensemble, on file à la station de bus prendre un transport local, direction le Brésil !

Un volume d'eau important,
un débit impressionnant !

Les chutes d'Iguazú interrompent le cours du Río Iguazú, un affluent du Río Parana qui fait en quelque sorte office de frontière naturelle entre le Brésil et l'Argentine. Côté brésilien, un court sentier - un peu plus d'un kilomètre - offre de nombreuses vues panoramiques sur les cataractes. On se retrouve à distance, face aux chutes, ce qui permet de se faire une assez bonne idée de la configuration du lieu, assez complexe (un ensemble de 275 cascades formant un arc de cercle - ou plutôt un "J" à l'envers - de 2,5 kilomètres de long). La balade se termine en apothéose au pied de la grandiose Garganta del Diablo (la gorge du diable), la plus haute des chutes qui atteint près de 90 mètres de hauteur.

Des dizaines d'arcs-en-ciel
apparaissent par-ci  par-là...

Le deuxième jour, on se rend aux chutes côté argentin. Ici, plusieurs sentiers mènent à la fois au-dessus, au milieu et entre les cascades. Les vues sont moins globales que du côté brésilien, mais tout aussi fascinantes. On marche sur des plateformes passant juste au-dessus des eaux, on entend et ressent véritablement la puissance des flots, gonflés par les abondantes pluies des jours précédents, on s'approche au plus près des chutes : on comprend l'affirmation selon laquelle "depuis le Brésil on voit les chutes, depuis l'Argentine on les vit"...

On a pu observer des toucans
d'assez près... Quels gros becs !

Malheureusement pour nous, en raison des crues, le sentier qui conduit à la Garganta del Diablo est fermé, la passerelle étant tout simplement inondée. Un mal pour un bien, puisque ça nous laisse davantage de temps pour découvrir la faune qui peuple le parc national : coatis, ragondins, singes, iguanes, toucans, etc. Fatigués mais heureux, on rentre à Puerto Iguazú juste à temps pour le souper, une dernière parrilla avant de quitter l'Argentine...

Miam ! Un bon gros morceau de bidoche, tendre et juteux,
pour terminer en beauté notre séjour en Argentine...

Sid & Did